ADIEUX A UN GRAND QUE NOUS APPELIONS AFFECTUEUSEMENT « LAPIN »

 

 

 

Le ministère de la Bonté vient de perdre son plus grand ambassadeur :

 

Alain ROUSSET est parti rejoindre ceux qui laissent un vide immense dans la vie de ceux qui continuent.

 

Nous savons tous que notre tour viendra, c’est immuable, mais partir aussi vite et aussi jeune, cela laisse un goût amer d’inachevé.

Tu avais tant de choses à nous apprendre encore, et tant de choses à vivre à nos cotés….Les concours de tir, qu’ils soient amicaux ou officiels, ne seront plus les mêmes, ton absence est déjà perceptible dans l’air ambiant.

Sois tout de même rassuré, nous ne dérogerons pas à  la règle que tu nous as fixée, le plaisir avant tout.

 

Les enfants d’où qu’ils viennent seront toujours les bienvenus à nos cotés, l’école de tir que tu as créée, même si elle doit déménager encore, continuera d’exister et tout sera fait pour que tu sois fier de nous tous.

Ton école, même expatriée, s’est déjà hissée à la 22ème place sur les 558 écoles que compte la Fédération Française de Tir, pas mal non ? Nous ne dresserons pas la liste des champions que tu as formés de peur d’en oublier, ni des titres et autres places d’honneur qu’ils te doivent pour les mêmes raisons.

Nous espérons seulement que les larmes de joie viendront  remplacer celles du chagrin qui ont noyé nos yeux le week-end dernier à l’annonce de ton départ. Cruel coup de la vie que de t’obliger à tirer ta révérence en plein milieu de ce championnat de France des Ecoles de Tir que tu aimais tant….

 

Mais les déplacements en ta compagnie, c’était aussi dans la joie et la bonne humeur que nous les vivions. Les repas interminables où le plus dur était de se séparer pour aller trouer des cartons, et râler après les arbitres qui ne voyaient pas les mêmes choses que nous : forcément nous étions de parti-pris, pas souvent objectifs et un peu de mauvaise foi. Qu’importe, nous remettions ça à la moindre occasion et ça nous plaisait. Les pique-niques où rien ne manquait grâce à la brigade de Brigitte et qu’il fallait effacer par une semaine de régime pour ne pas faire concurrence à Poussin ou à Filou…

 

La mort dans l’âme nous allons essayer de continuer, et nous sommes sûrs que de là haut, tu nous observeras et tu sauras nous faire savoir jusqu’où ne pas aller trop loin.

 

Ton corps a enfin trouvé le repos, puissent nos cœurs en faire de même.

 

Allez, salut LAPIN et veille bien sur nous.

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